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Habiter la nature, une obsession contemporaine
Un cyborg, on imagine que c’est un être avec des implants mécaniques, électroniques... Mais ce n’est pas que ça. C’est aussi ce que l’on devient quand notre vie est prise dans un système mécanique, dans un système de machines, d’objets en général, au point qu’on ne la conçoit plus autrement. (Augustin Berque)
Pour Berque, qui fait ici référence au 4x4 et à tout l'équipement du périurbain, la fuite de la ville associée à la quête du vert aboutit à la destruction de la nature. L'habitant de la nature, se comportant en "cyborg", produit ainsi un nouvel environnement fondé sur des valeurs qui lui sont propres.
Ci-après, des photos du rural girondin et de l'esthétique du couple pavillon/paysage. Les images sont capturées avec un implant électronique pour le moins emblématique: un téléphone portable.
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5 commentaires
Tu aurais du t'inspirer des travaux de Martin Parr.
bonne continuation
A propos de Parr, je pense que la référence est intéressante. Il est connu pour avoir capturé de façon nouvelle une société nouvelle, celle du tourisme de masse et de la surmodernité.. sans doute son approche de ce phénomène peut être adapté pour montrer le monde périurbain.
Ceci dit, ma démarche (qui reste complètement expérimentale) est différente. Si Parr est plutôt dans le coup de flash dans ta face, moi avec mon portable 2 mégapixels j'étais plus dans la distance et les décors pour rendre compte des contradictions dans les logiques paysagères periurbaines. En fait j'aurais plus pensé à Eggleston qu'à Parr.
Ca y est j'ai crée mon ptit blog. (pour montrer mes photos à mes parents au départ).
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